A Costa da morte

Faro de Muxia

On en aura fait du chemin: a Costa da morte, là où les phares ont été témoins de l'histoire, cruelle et poignante, qui donna son - tragique - nom à la région, le littoral de la mort. Les épaves, les hommages, les commémorations et les souvenirs restent comme des vestiges de ce qui, fut un temps, faisait la réputation de cette côte. 
Le vent souffle fort et l'horizon est masqué par la brume, mais la couleur de l'océan reste d'un bleu scintillant, qui se détache du perpétuel gris du paysage. En levant les yeux vers le ciel, les phares, qui se hissent sur les cales de chaque village, donnent la couleur: vous êtes sur une terre de pêcheurs et ce ne sont pas les petites baraques locales qui diront le contraire. Accompagnant harmonieusement le calme marin, un silence plane sur le rivage, l'instant de s'imaginer, jadis, un endroit bouillonnant de vie, à l'image des vagues déchaînées de l'Atlantique.

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